INSECTES: Araignées rouges

Les tétranyques à deux points font partie de la classe des Arachnides, comme les araignées, et de l’ordre des Acariens, comme les mites et les tiques. On l'appelle araignée rouge, mais elle n'est pas toujours rouge! Celles qui sont rouge orangés, sont des femelles déjà fécondées qui on hivernées. Il existe plusieurs espèces. Les mites sont de minuscules crabes ou des créatures comme des araignées (0,25 mm à 1,6 mm) qui peuvent être noires, rouges (!), vertes ou jaunes. Généralement, elles sont en partie noires et en partie transparente comme la Tétranique à deux points (Tetranychus urticae), de couleur crème translucide avec deux points noirs de chaque côté. Et c'est elle que l'on retrouve généralement dans les plantes tropicales d'intérieur.




Avant de devenir adultes, ils passent par le stade d’œufs, de larves et de nymphes.
Oeufs : Ils sont de forme globulaire et ont un diamètre d’environ 0,13 mm. Ils sont translucides à la ponte, mais deviennent jaune paille avant d’éclore.
Larves et nymphes : Elles sont semblables aux adultes, mais elles sont plus petites. Les nymphes sont pourvues de huit pattes tandis que les larves en ont six.
Adultes : Ils possèdent un corps globuleux, plus ou moins translucide, de couleur verdâtre ou jaunâtre marqué de deux taches dorsales plus sombres. Ils ont 4 paires de pattes, mais sont dépourvus d’ailes et d’antennes. Les femelles mesurent environ 0,3 mm et les mâles sont un peu plus petits. Les femelles hivernantes prennent une couleur orangée avec des reflets verts.
Les femelles adultes passent l'hiver sur les arbres, abritées entre les écailles des bourgeons et les fissures de l'écorce ou sur les débris végétaux tombés au sol. Au début du printemps, elles se réactivent. Au cours de leur courte vie (deux mois environ), elles peuvent pondre un total de cent à deux cent œufs qu'elles fixent sous les feuilles. L'incubation dure entre cinq et vingt jours, selon la température. Suite à l’éclosion des œufs, les jeunes larves migrent vers les nouvelles feuilles pour se nourrir et deviennent adultes en dix à vingt jours. Plus la température est élevée, par temps chaud et sec et dans les sites peu aérés, plus le cycle biologique est rapide. Selon les conditions climatiques, il peut y avoir une succession de 5 à 9 générations par année. Généralement, les populations atteignent leur maximum vers la fin du mois de juillet et au début d’août. À l’automne, les femelles fécondées prennent une couleur orangée et se regroupent en colonies, sur les plantes ou au sol, pour passer l'hiver.




Elle agit sur son hôte en se nourrissant de la sève et aspirent le contenu des cellules végétales. On voit alors les feuilles de la plante jaunir graduellement. On aperçoit les toiles bien avant de voir l'insecte qui, soit dit en passant, est MINUSCULE! Disons la taille d'un petit grain de poivre! Les dommages se manifestent d’abord sur les jeunes pousses tendres gorgées de sève. Vous noterez sans doute qu'elles ont des mouchetures, des petites taches minuscules blanches ou jaunes causées par les succions des mites. Se nourrissant sur le dessous des feuilles, elles retirent le contenu des cellules y compris la chlorophylle qui donne cette coloration verte aux végétaux. Sans cette chlorophylle ces cellules apparaissent blanchâtres, argentées ou cuivrées. Les feuilles trop attaquées deviennent jaunâtres, sèchent puis tombent. Regardez la lumière au travers d'une feuille endommagée, et vous pourriez voir les mouchetures transparentes des dégâts des mites, ou des mouchetures noires, qui sont les mites elles-mêmes. Poussez-les avec votre doigt, et elles s'enfuiront (vous savez maintenant que vous avez un problème). Cependant sur des feuilles épaisses ce n'est pas toujours apparent. Si l'infection est bien établie, vous verrez des toiles d'araignée aux intersections des branches et des pétioles.


On a vu tout à l'heure qu'un adulte produit pendant tout l'été, plusieurs... plusieurs génération... une moyenne de 5-6 oeufs par jour... ça va très vite! Il faut absolument augmenter le taux d'humidité de la maison en hiver, l'air sec, due au chauffage, étant leur milieu idéal. On peut vaporiser le feuillage régulièrement, voire même à tout les jours pour les plantes les plus sensibles. L'installation d'un petit humidificateur portatif près des plantes est très idéal. En traitement, le savon insecticide est le plus utilisé pour le réprimer, et est efficace à condition de répéter le traitement au moins 4 à 6 fois, à une semaine d'intervalle. On peut aussi utiliser le traitement à base d'huile végétale (End-All) ou horticole (minérale), mais attention à certaine plantes, comme les Dracaena (tous), qui n'aime pas beaucoup ce traitement!




Mesures préventives : Maintenir les plantes vigoureuses en les fertilisant de façon équilibrée, en les taillant adéquatement (pas de taille sévère en hiver!) et en les arrosant en période de sécheresse.
Éviter les excès d’engrais azotés et les tailles trop sévères qui favorisent la prolifération de nouvelles pousses tendres, plus vulnérables.
Pour conclure, l'important est de se rapeller d'assurer aux plantes un bon taux d'humidité, d'éviter le surchauffage de la maison, et surtout d'éloigner les plantes des bouches de chauffage! Ça ne garanti pas l'immunité, mais presque!

Aucun commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
Un p'tit geste chaque jour... c'est gratuit... et ça compte!

Calendrier des fruits et légumes de saison