Les maladies




Je vous transmets ici, le meilleur document que j’ai trouvé, ajusté et jugé assez compréhensible, que j’ai tiré en grande partie de Wikipédia, concernant les maladies Cryptogamiques (fongique où à champignons), les maladies Virales (virus) et les maladies Bactériennes (bactérie).
Il est certain qu’il y a plusieurs termes et mots que vous devrez sans doute chercher dans le dictionnaire, mais je n’ai pas le choix, il n’y a pas d’autres mots !!! C’est un peu scientifique comme document, mais si vous avez le goût de savoir, d’apprendre et de comprendre, c’est le moment ! Un autre document que vous ne pourrez sans doute pas assimiler à la première lecture !
Je pense cependant, qu’en comprenant le mode de propagations de ces maladies, on est plus prudent par la suite, dans nos méthodes de jardiner
et dans le choix de nos plantes (certaines étant plus sensibles que d’autres). À conserver et à relire !





MALADIE CRYPTOGAMIQUE

Le terme cryptogamique se dit des maladies des plantes occasionnées par des champignons microscopiques. Lorsque c'est un animal qui est atteint on parle plutôt de mycose.


Définition de maladie cryptogamique:


Historiquement, les champignons ainsi que d'autres organismes filamenteux étaient classés parmi les plantes cryptogames. Ce nom est resté chez les plantes pour les maladies causées par ces organismes. Une maladie cryptogamique est une maladie causée par un champignon ou un autre organisme filamenteux (cas des Oomycètes) parasitant une plante. Les différentes formes de maladies cryptogamiques représentent environ 90 % des maladies des végétaux.


Évolution générale d'une maladie cryptogamique:


1. Contamination : les spores des champignons se déposent sur les plantes (transportées par le vent par exemple), germent et pénètrent à l'intérieur des tissus. Soit le champignon passe par les orifices naturels (stomates, lenticelles), soit il choisit une plante fragilisée, blessée (notamment par les insectes ravageurs) et pénètre par la blessure.
2. Incubation : le champignon se ramifie et envahit les cellules des tissus ou les espaces intercellulaires.
3. Apparition et développement des symptômes, accompagnés de la fructification du champignon.
4. La plante attaquée dépérit et meurt, sa sève élaborée étant absorbée par le mycélium du champignon.


Les produits utilisés pour lutter contre les maladies cryptogamiques sont appelés fongicides.


Exemples de maladies cryptogamiques:
Alternariose, Anthracnose, Botrytis, Fontes des semis, Fusariose, Fumagine, Helminthosporiose, Mildiou, Oïdium, Rouille, Pourriture grise, Septoriose, Tavelure.



VIRUS

Un virus est une entité biologique qui nécessite une cellule hôte, dont il utilise les constituants pour se multiplier. Les virus sont des objets particulaires, infectieux, constitués au minimum d'un acide nucléique et de protéines.


Le mot virus, est issu du latin virus, i (neutre) qui signifie "poison".


Caractéristique d’une maladie virale:


Un virus se caractérise par son incapacité à se multiplier par division. Il a besoin pour cela d'utiliser une cellule hôte : un virus est un parasite intracellulaire obligatoire. Il est composé d'une molécule d'acide nucléique (soit d'ADN soit d'ARN, simple ou double brin) entourée d'une coque de protéines appelée la capside et parfois d'une enveloppe. Il ne possède en général aucune enzyme pouvant produire de l'énergie. Les virus sont le plus souvent de très petite taille (comparée à celle d'une bactérie par exemple), en règle générale inférieure à 250 nanomètres ; toutefois, le mimivirus a une taille de 400 nm, ce qui le rend plus gros que les plus petites bactéries.


La forme libre du virus (ou particule virale) s'appelle le virion.
Tous les êtres vivants peuvent être infectés par des virus. Il existe des virus de bactéries (les bactériophages), des virus d'Archaea, des virus d'algues (Phycodnaviridae), des virus de plantes, des virus fongiques, des virus d'invertébrés, des virus de vertébrés chez lesquels on trouve de nombreux agents pathogènes.

La structure des virus des plantes est similaire à celle des virus bactériens et animaux. Beaucoup de virus végétaux se présentent sous la forme de minces et longues hélices. La majorité a un génome composé d’ARN. Les virus de végétaux peuvent être disséminés par le vent ou par des vecteurs comme les insectes et les nématodes, parfois par les graines et le pollen. Les virus peuvent aussi contaminer la plante par l’intermédiaire d’une blessure ou d’une greffe. Différents types de symptômes peuvent apparaître sur la plante infectée. Les virus peuvent provoquer des taches ou des flétrissements sur les feuilles et les fleurs. Des tumeurs peuvent survenir sur les tiges ou les feuilles.
Le virus de la mosaïque du tabac (TMV ou tobamovirus) est un exemple très étudié de virus de végétaux.


 

BACTÉRIES
Les bactéries (Bacteria) sont des organismes vivants unicellulaires procaryotes,
Les bactéries sont ubiquitaires et sont présentes dans tous les types de biotopes rencontrés sur Terre. Elles peuvent être isolées du sol, des eaux douces, marines ou saumâtres, de l’air, des profondeurs océaniques, de la croûte terrestre, sur la peau et dans l’intestin des animaux. Il y a quarante millions de cellules bactériennes dans un gramme de sol et un million de cellules bactériennes dans un millilitre d’eau douce. En tout, il y aurait cinq quintillions (5 × 1030) de bactéries dans le monde. Cependant, un grand nombre de ces bactéries ne sont pas encore caractérisées car non cultivables en laboratoire. Les bactéries ont une importance considérable dans les cycles biogéochimiques comme le cycle du carbone et la fixation de l’azote de l’atmosphère.
Chez l'Homme, il a été calculé que 1012 bactéries colonisent la peau, 1010 bactéries colonisent la bouche et 1014 bactéries habitent dans l'intestin, ce qui fait qu'il y a dix fois plus de cellules bactériennes que de cellules humaines dans le corps humain. La plupart de ces bactéries sont inoffensives ou bénéfiques pour l’organisme. Il existe cependant de nombreuses espèces pathogènes à l'origine de beaucoup de maladies infectieuses comme le choléra, la syphilis, la peste, l’anthrax, la tuberculose.


Les bactéries peuvent être très utiles à l’Homme lors des processus de traitement des eaux usées, dans l’agroalimentaire lors de la fabrication des yaourts ou du fromage et dans la production industrielle de nombreux composés chimiques.


Bactéries et écosystèmeLes bactéries, avec les autres microorganismes participent pour une très large part à l’équilibre biologique existant à la surface de la terre. Ils colonisent en effet tous les écosystèmes et sont à l’origine de transformations chimiques fondamentales lors des processus biogéochimiques responsables du cycle des éléments sur la planète.

Écosystème aquatique
Les eaux naturelles comme les eaux marines (océans) ou les eaux douces (lacs, mares, étangs, rivières…) sont des habitats microbiens très importants. Les matières organiques en solution et les minéraux dissous permettent le développement des bactéries. Les bactéries participent dans ces milieux à l’autoépuration des eaux. Elles sont aussi la proie des protozoaires. Les bactéries composant le plancton des milieux aquatiques sont appelées le bactérioplancton.


Bactérie du solLe sol est composé de matière minérale provenant de l’érosion des roches et de matière organique (l’humus) provenant de la décomposition partielle des végétaux. La flore microbienne y est très variée. Elle comprend des bactéries, des champignons, des protozoaires, des algues, des virus, mais les bactéries sont les représentants les plus importants quantitativement. On peut y retrouver tous les types de bactéries, des autotrophes, des hétérotrophes, des aérobies, des anaérobies, des mésophiles, des psychrophiles, des thermophiles. Certaines bactéries, comme les champignons, sont capables de dégrader des substances insolubles d’origine végétale comme la cellulose, la lignine, de réduire les sulfates, d’oxyder le soufre, de fixer l’azote atmosphérique et de produire des nitrates. Les bactéries jouent un rôle dans le cycle des nutriments des sols, et sont notamment capables de fixer l’azote. Elles ont donc un rôle dans la fertilité des sols pour l’agriculture. Les bactéries abondent au niveau des racines des végétaux avec lesquels elles vivent en mutualisme.

À la différence des milieux aquatiques, l’eau n’est pas toujours disponible dans les sols. Les bactéries ont mis en place des stratégies pour s’adapter aux périodes sèches. Les Azotobacter produisent des cystes, les Clostridium et les Bacillus des endospores ou d’autres types de spores chez les Actinomycètes.

Interactions avec d’autres organismes
En dépit de leur apparente simplicité, les bactéries peuvent entretenir des associations complexes avec d’autres organismes. Ces associations peuvent être répertoriées en parasitisme, mutualisme et commensalisme. En raison de leurs petites tailles, les bactéries commensales sont ubiquitaires et sont rencontrées à la surface et à l’intérieur des plantes et des animaux.


Dans le sol, les bactéries de la rhizosphère (couche de sol fixée aux racines des plantes) fixent l’azote et produisent des composés azotés utilisés par les plantes (exemple de la bactérie Azotobacter ou Frankia). En échange, la plante excrète au niveau des racines des sucres, des acides aminés et des vitamines qui stimulent la croissance des bactéries. D’autres bactéries comme Rhizobium sont associées aux plantes légumineuses au niveau de nodules sur les racines.

Les maladies bactériennes chez les végétaux
Une même bactérie peut provoquer des symptômes différents sur différents organes.


Les nécroses et les brûlures : ce sont des attaques localisées qui aboutissent à la mort lente des cellules. La feuille présente des petites plaques de cellules mortes et sèches.

Les tâches huileuses ou pourriture molle : l’attaque des bactéries se matérialise par une prolifération rapide qui détruit les tissus sous-jacents. La prolifération des bactéries se réalise dans un amas visqueux.

Les galles ou tumeurs : il s’agit d’une prolifération anarchique des cellules de la plante hôte provoquée par les bactéries.

Les chancres peuvent être dus à plusieurs types de bactéries, dont certains pathovars de Pseudomonas syringae qui attaquent notamment les marronniers depuis peu.

Les trachéobatérioses : il s’agit d’une prolifération à l’intérieur des tissus conducteurs de la plante hôte. Les feuilles se flétrissent du coté des tissus atteints.

Propagation

La pluie joue un rôle très efficace dans la dispersion de bactéries présente sur les feuilles ou sur le sol.
Les exsudations bactériennes muqueuses peuvent sécher et se transmettre par le vent.
Les insectes. Les insectes pollinisateur peuvent transmettre les bactéries quand celles –ci attaquent les fleurs (cas du feu bactériens chez les poiriers). Les insectes piqueurs jouent le rôle de vecteurs des bactéries qui vivent dans les tissus conducteurs.
Les machines agricoles peuvent également transmettre les bactéries en remuant le sol.


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