Les plantes TOXIQUES

J’ai trouvé cet article très intéressant et instructif, article qui est paru dans le journal de Montréal il me semble, mais moi je l’ai déniché ici sur le net.

Cet article a été fait par un horticulteur très connu, M. Albert Mondor ! Qui ne le connaît pas ! Sa réputation n’est plus à faire ! Alors voici son article, tel quel.


ATTENTION ! Plantes toxiques !

La peur est l’un des pires fléaux de notre époque. Pas une journée ne se déroule sans que les médias fassent naître en nous l’anxiété en relatant quelque fait anecdotique pour le moins troublant. Chez les jardiniers, une des peurs les plus vives est associée aux plantes toxiques.
Devrait-on cesser de cultiver certaines plantes parce qu’elles pourraient empoisonner nos enfants? Qu’en est-il vraiment? Tout d’abord, laissez-moi vous rassurer: les cas d’empoisonnements mortels à la suite de l’ingestion de plantes toxiques sont rares en Amérique du Nord. En 2003, les Poison Control Centers américains ont reçu près de 58 000 appels relatifs à des expositions aux plantes.


Dans 85% des cas, ces expositions impliquaient des enfants de moins de 6 ans. Toutefois, il faut absolument mentionner qu’une très faible proportion de ces cas résultèrent en un véritable empoisonnement à la suite d’une ingestion. Dans les faits, cela veut dire qu’il y a beaucoup d’inquiétude au sein de la population, mais peu de cas d’empoisonnement réels. Un cas très révélateur de cette peur – souvent non fondée – des plantes toxiques est le poinsettia (Euphorbia pulcherrima).

On a longtemps cru que cette plante était toxique pour les êtres humains. Une étude de l’Université d’Ohio démontre clairement qu’il n’en est rien. En fait, pour qu’un enfant ressente certains malaises, il faudrait qu’il ingère plus de 500 feuilles de poinsettia! Le spathiphyllum (Spathiphyllum wallisii), communément appelé lis de la paix, figure parmi les plantes d’intérieur les plus faciles à cultiver. Il arrive à fleurir même lorsqu’il est installé dans un lieu sombre comme une salle de bain ou un sous-sol. Malheureusement, il s’agit aussi de l’une des plantes le plus souvent en cause dans les cas d’empoisonnement. Sa floraison blanche, très visible, paraît être particulièrement attirante pour les enfants.

Toutefois, les symptômes qui résultent de l’ingestion de cette plante sont généralement peu dramatiques. Comme dans le cas du fameux dieffenbachia (Dieffenbachia maculata), le lis de la paix contient une sève riche en alcaloïdes qui cause une sensation de brûlure ainsi que l’enflure des lèvres et de la bouche si elle est ingérée. Dans les cas les plus graves, la personne affectée deviendra momentanément muette. Les symptômes disparaissent d’eux-mêmes après quelques heures. Il est également recommandé d’éviter de manipuler cette plante lorsqu’on a des plaies sur les mains, ou de mettre des gants en pareille situation.

Précautions:

Si vous avez des enfants ou des animaux domestiques, mieux vaut tout de même prendre certaines précautions.

Évitez d'acheter et de cultiver les végétaux décrits plus loin dans cet article.

Si vous possédez des plantes toxiques, assurez-vous de les placer hors de portée de vos bambins ainsi que des chats et des chiens.

Ne consommez pas de plantes sauvages ou poussant dans les jardins sans etre certain de leur identité et de leur comestibilité.

Si quelqu'un ingère une plante que vous croyez être toxique, téléphonez sans tarder au Centre antipoison du Québec en composant le 1 800 463-5060
BROCHETTES EMPOISONNÉES

Toutes les parties du laurier rose (Nerium oleander) sont toxiques; il ne faut surtout pas le confondre avec le laurier sauce (Laurus nobilis), qui est tout à fait comestible. Le laurier rose est un arbuste ornemental très populaire auprès des jardiniers amateurs. Il arbore d’étroites et longues feuilles de couleur vert glauque et porte de superbes fleurs roses, blanches ou jaunes selon les cultivars.

Quant au laurier sauce, c’est un arbuste qui produit – quoique très rarement sous notre climat – des petites fleurs blanc jaunâtre et qui possède des feuilles vert foncé plutôt ovales aux marges ondulées. La sève du laurier rose contient de l’oléandrine, une substance toxique qui agit sur le muscle cardiaque. Comme dans le cas de la digitale (Digitalis purpurea) et du muguet (Convallaria majalis), l’ingestion d’une petite quantité de laurier rose provoque d’abord des maux de ventre et des vomissements, puis, un peu plus tard, des troubles cardiaques. À forte dose, un arrêt cardiaque peut survenir.

Une anecdote raconte d’ailleurs que des soldats de Napoléon auraient été gravement malades (certains seraient même morts) après avoir mangé des brochettes de viande. Ces pauvres soldats avaient malencontreusement piqué la viande sur des branches de laurier rose.

DERMATITES

L’herbe à la puce (Toxicodendron radicans) est une autre plante toxique, mais dont les effets surviennent simplement par contact cutané. Au Canada, on la retrouve sous deux formes: l’une est buissonnante et n’atteint que 30 centimètres de hauteur alors que l’autre est grimpante. Ses feuilles vert tendre et lustrées sont composées de trois folioles ovales à bout pointu qui ressemblent beaucoup à celles de l’érable à Giguère (Acer negundo).

Attention! Ne touchez jamais cette plante à mains nues sans quoi vous subirez des irritations de la peau fort douloureuses et persistantes. Des rougeurs, des cloques et des enflures apparaissent généralement dans les 24 heures suivant le contact et peuvent persister pendant quelques semaines. Si vos vêtements ou vos outils ont touché à la plante, il est préférable de vous en départir puisque l’huile responsable des irritations, le toxicodendrol, peut persister très longtemps sur les tissus et le bois.

Certaines autres plantes, la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) et le panais sauvage (Pastinaca sativa), par exemple, peuvent causer une phytophotodermatite dont les symptômes sont toutefois sans commune mesure avec ceux provoqués par l’herbe à la puce. Dans ce cas particulier, la réaction cutanée est causée par le contact avec la plante suivi d’une exposition au soleil.

Les suggestions d'Albert Mondor:

Obtenez une liste des plantes toxiques (en format PDF) préparée par le Centre antipoison du Québec

Un mot de moi...! :

Il est certain que toutes les plantes toxiques ne figurent pas ici, il y en a encore plusieurs! Et elles sont décrites sur le lien du Centre Antipoison donné par M. Mondor. Mais je n'ai pas envie, tout comme le dit M. Mondor ici, de vous faire peur! Mais lorsque vous allez acheter une plante d'intérieur, faites-le dans un bon centre jardin, là où il y a des horticulteurs(trices) qui pourront réellement vous guider dans vos ahats! Ces gens connaîssent les plantes! C'est important de savoir ce qu'on achète! Et si vous avez des questions sur ce sujet, ne vous gênez pas pour les poser ici!

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